Ceux qui m'aiment prendront le train, un film choral réunissant une pléiade de talents, dont Jean-Louis Trintignant, Charles Berling et Valérie Bruni-Tedeschi, sous la direction de Patrice Chéreau. L'histoire, qui se déroule autour de l'enterrement d'un peintre, aborde les thèmes de la famille, des secrets et des mensonges, mais malgré un casting exceptionnel, le film peine à trouver sa consistance. La mise en scène, quoique virtuose, est parfois prétentieuse et les personnages, bien que joués par d'excellents acteurs, semblent caricaturaux et excessivement torturés. Le rythme du film est également décrié, avec une première moitié trop rapide et une seconde moitié trop lente, ce qui rend difficile l'investissement dans l'histoire. Malgré ces défauts, certains spectateurs ont apprécié la direction d'acteurs de Chéreau et la galerie de personnages complexe qu'il propose, mais d'autres ont trouvé le film ennuyeux et artificiel, avec des dialogues parfois médiocres et une musique qui peut être intrusive. Au final, le film divise, certains le considérant comme un chef-d'œuvre, d'autres comme un échec, mais tous s'accordent sur la qualité du casting et la virtuosité de la réalisation.