Ce film canadien, 388 Arletta Avenue, propose une approche originale du thriller psychologique en utilisant la technique du found footage pour créer une atmosphère oppressante et étrange. L'histoire suit un couple dont la vie est filmée 24 heures sur 24 par un mystérieux voyeur, ce qui entraîne une tension croissante et une descente aux enfers progressive. Malgré quelques longueurs et une composition parfois artificielle, le film parvient à maintenir le suspense et à susciter la curiosité du spectateur, notamment grâce à la belle prestation de l'acteur principal. Cependant, certains éléments, tels que la fin qui laisse quelques questions sans réponses et le manque de cohérence dans certains détails, fragilisent le récit. Globalement, il s'agit d'un thriller plutôt honorable, qui, malgré ses imperfections, offre une expérience de visionnage assez prenante et étrange, mais qui pourrait rebuter certains spectateurs en raison de ses limites.