Le troisième film de Valéria Bruni-Tedeschi, "Un château en Italie", divise les opinions. Certains y voient un film autobiographique habilement réalisé, qui explore avec humour et sensibilité les thèmes de la famille, de la maladie et de l'amour, tandis que d'autres le trouvent agaçant et égocentrique, avec une intrigue brouillonne et des personnages difficiles à comprendre. La réalisatrice joue elle-même le rôle principal, celui de Louise, une femme de quarantaine tourmentée et obsessionnelle, ce qui peut être perçu comme un caprice de fille gâtée ou, au contraire, comme un tour de force qui permet de toucher profondément le spectateur. Les critiques louent la présence de la magnifique Valéria Bruni-Tedeschi, ainsi que les performances de certains acteurs, comme Louis Garrel, mais regrettent l'absence de construction narrative claire et l'excès de gesticulations hystériques de certains personnages. Le film est donc plutôt destiné à un public averti, capable d'apprécier la légèreté, la dérision et l'intelligence qui l'animent, même si, pour d'autres, il peut sembler ridicule, pénible et sans intérêt.