Le film "L'homme qui a tué Hitler et puis le Bigfoot" de Robert D. Krzykowski propose une œuvre originale et étonnante qui défie les attentes générées par son titre pourtant intrigant. Loin d'être un film d'aventure ou d'horreur, c'est un drame qui explore en profondeur les tourments intérieurs de son personnage principal, Calvin Barr, interprété de manière magistrale par Sam Elliott. Le film alterne entre passé et présent, permettant de découvrir les sacrifices et les regrets de Calvin, un héros modeste qui a vécu avec le poids de ses actes. La réalisation est sobre et efficace, malgré des moyens limités, et parvient à créer une atmosphère réfléchie qui met en avant les thèmes universels du vieillissement, du regret et de la quête de rédemption. Bien que certains éléments, comme la rencontre avec le Bigfoot, puissent sembler incongrus, ils s'avèrent être des métaphores symboliques pour les luttes intérieures de Calvin. Le film est donc une étude nuancée et émouvante de l'humanité, qui récompense la patience et l'attention du spectateur. Malgré quelques imperfections, "L'homme qui a tué Hitler et puis le Bigfoot" est une œuvre unique et fascinante qui laisse une impression durable.