Le dernier film d'Amos Gitaï, "Un tramway à Jérusalem", divise les critiques. Certains estiment que le film est soporifique, vide de sens et qu'il ne parvient pas à capturer l'essence de la ville de Jérusalem, se limitant à des saynètes sans profondeur qui se succèdent de manière lente et répétitive. D'autres, en revanche, apprécient la façon dont le film met en scène des personnages divers et propose une succession de moments qui, bien que parfois insignifiants, en disent long sur la vie quotidienne dans cette ville où la cohabitation des communautés est difficile. Le film présente une galerie de personnages, dont des juifs orthodoxes, des Palestiniens, un prêtre italien, et montre des querelles de couples, des scènes de séparation, des moments d'intimité, tous filmés avec une caméra qui se contente de suivre les habitants de la ville sainte. Certains critiquent le manque d'inventivité et d'intensité dans les scènes, tandis que d'autres estiment que le film est un véritable petit théâtre qui constitue un microcosme de la société israélienne, avec des dialogues savoureux et des moments émouvants. Le film semble être une tentative de capturer la réalité d'Israël au quotidien, avec ses lenteurs et ses moments de tension, mais également avec ses moments de rire et de connexion humaine. En fin de compte, l'avis sur le film est partagé, mais il est clair que "Un tramway à Jérusalem" est un film qui cherche à montrer la complexité et la diversité de la vie à Jérusalem.