Le film Midsommar, réalisé par Ari Aster, débute avec une tension maximale et des plans ingénieux, mais s'enlise vite dans une faiblesse scénaristique, avec un sujet de thèse peu crédible servant de prétexte pour entraîner les personnages dans un voyage en Suède, où ils découvrent une communauté rurale étrange célébrant le solstice d'été. Malgré des images et des sons de haute qualité, ainsi qu'un casting local réussi, le film s'éternise en prolongeant chaque rituel à l'extrême, devenant ainsi prévisible et incohérent, avec des zones de flou comme la réaction des Américains face à la disparition de l'un des leurs ou l'introduction de personnages secondaires sans véritable impact. Certains spectateurs trouvent le film captivant, mais pour beaucoup, il reste en dessous des attentes, notamment par rapport au classique The Wicker Man de 1973, dont il partage des similitudes de genre. Beaucoup critiquent également la longueur du film, les longueurs et la prétention de l'auteur, alors que d'autres apprécient son esthétique et sa capacité à créer une atmosphère angoissante sans recourir aux clichés habituels du genre horreur. En somme, Midsommar divise les spectateurs entre ceux qui y voient une œuvre visuelle et audacieuse et ceux qui la trouvent creuse et incohérente.