Le film "Le soleil de trop près" aborde avec justesse et sensibilité le thème de la schizophrénie, permettant au spectateur de mieux comprendre cette maladie complexe et son impact sur l'entourage du personnage principal, Basile. Clément Roussier livre une interprétation bouleversante et crédible de son personnage, qui oscille entre moments de lucidité et d'effondrement, tandis que Marine Vacth et Diane Rouxel offrent des performances émouvantes et nuancées dans leurs rôles respectifs. Le film, réalisé par Brieuc Carnaille, présente une atmosphère poétique et sensible, avec une bande son originale et des plans qui reflètent l'état d'esprit tourmenté de Basile. Malgré quelques imperfections, le film est globalement réussi et constitue un regard réaliste et intime sur la schizophrénie, ses conséquences sur les liens familiaux et les difficultés rencontrées par les personnes touchées par cette maladie. La mise en scène est parfois elliptique, mais les scènes fortes et émouvantes, telles que la scène finale, laissent une marque indélébile sur le spectateur. Le film est à la fois poignant et pédagogique, offrant une représentation vraie et touchante de la schizophrénie.