Au travers des oliviers
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Au travers des oliviers

Une équipe de cinéma s’installe, parmi les oliviers, dans un village du nord de l’Iran qui vient d’être dévasté par un tremblement de terre. Keshavarz, le réalisateur du film qui s’intitule Et la vie continue, est à la recherche de ses acteurs...

GENRES : Drame

Film de 1994

Durée : 1h 43min

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7.4

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Résumé critique

🎬 Regards sur Au travers des oliviers

" Au travers des oliviers " est un film qui explore les frontières entre la fiction et la réalité, mettant en scène un réalisateur qui tourne un film dans un petit village du nord de l'Iran, où une équipe de cinéma s'agite autour de lui. Le film constitue une réflexion sur la vie, l'amour et la mort, et propose une mise en abyme du cinéma en train de se faire, avec ses hésitations, ses temps morts et ses répétitions. Avec sa beauté minimalistique et son dispositif radical, le film tient son propre dispositif, réduisant longtemps l'ensemble à un décor et une scène qui se rejoue plusieurs fois. Cette approche permet de dresser un portrait de la société iranienne et de montrer la place de l'art et de la caméra dans la vie quotidienne. Le film est également une histoire d'amour impossible, où le personnage principal, Hussein, cherche à conquérir l'amour de l'actrice qui lui donne la réplique, malgré le refus de sa grand-mère. Le film se termine par un plan final d'anthologie, d'une beauté inoubliable, où le spectateur est invité à réfléchir sur la nature du cinéma et de la réalité. Tout au long du film, Kiarostami montre sa maîtrise du dialogue, de la suggestion et du non-dit, créant un climat poétique et émouvant qui explore les thèmes de l'amour, de la vie et de la mort.

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