Le film "All We Imagine as Light" de Payal Kapadia, récompensé du Grand Prix au Festival de Cannes, offre un portrait sensible et réaliste de la vie de trois femmes indiennes à Mumbai, qui travaillent ensemble à l'hôpital et vivent des amours empêchées. Le film alterne entre une première partie plus sombre et réaliste, tournée dans les rues de Mumbai, et une seconde partie plus onirique et mystique, située dans un village côtier du Maharashtra. Malgré une beauté visuelle et une mise en scène soignée, certains spectateurs ont trouvé le film lent et manquant d'enjeux scénaristiques forts, ce qui les a empêchés de s'investir pleinement dans l'histoire. D'autres, en revanche, ont apprécié la sensibilité et la délicatesse avec lesquelles le film aborde les thèmes de la condition féminine en Inde et des contraintes que les traditions et la société imposent aux femmes. Le film a divisé les opinions, certains le trouvant trop long et ennuyeux, tandis que d'autres ont été touchés par la grâce et la beauté de certaines scènes, et ont apprécié la façon dont le film explore les parcours de ces trois femmes sans caricature ni jugement.