Le film "Vivre, mourir, renaître" de Gaël Morel est un mélodrame poignant qui explore avec délicatesse et émotion le triangle amoureux entre trois personnages, aux prises avec la maladie du sida dans les années 90. Le réalisateur parvient à tisser une histoire touchante et sensible, sans sombrer dans le pathos ou la caricature, grâce à une mise en scène sobre et lyrique, ainsi qu'à l'alchimie entre les trois jeunes protagonistes, Victor Belmondo, Lou Lampros et Théo Christine. Le film évoque avec justesse l'époque et les émotions de cette génération, qui a dû faire face à la peur de mourir et à la nécessité de vivre avec une épée de Damoclès, tout en traitant le sujet de la séropositivité avec respect et authenticité. Les performances des acteurs, débordantes d'empathie et de sincérité, portent le film, qui est également une ode à la vie, à la tolérance et à l'amour, avec une photographie et une bande originale magnifiques. Certains regrettent cependant la convenance de certains éléments du scénario et la musique parfois trop mélodramatique, mais dans l'ensemble, le film est une réussite, qui captive le spectateur avec sa sensibilité et son humanité.