Le Couvent de la bête sacrée est un film japonais de 1974 qui appartient au sous-genre de la nunsploitation, un courant cinématographique qui explore les thèmes de la religion, de la sexualité et de la transgression dans un contexte de couvent catholique. Ce film réalisé par Norifumi Suzuki est une œuvre esthétiquement travaillée, avec des plans picturaux et des scènes belles malgré leur violence. L'intrigue tourne autour d'une jeune femme qui intègre un couvent pour découvrir les secrets liés à la disparition de sa mère, mais elle se retrouve plongée dans un monde de perversions, de sado-masochisme et de blasphème. Le film joue avec les codes du genre, proposant une vision décadente et dérangeante de la vie conventuelle, avec des nonnes sadiques, des scènes de flagellation et des thèmes de l'inceste et de la rébellion contre la doctrine religieuse. Malgré son caractère choquant et son manque de réalisme, le film séduit par sa beauté plastique, son esthétique soignée et son atmosphère onirique, faisant de lui un classique de la nunsploitation japonaise. Il convient de noter que ce film n'est pas destiné à tous les publics en raison de ses contenus sensibles et de sa nature provocatrice.