Le film "Un homme perdu" de Danielle Arbid suscite des réactions contrastées. Certains saluent sa capacité à libérer le cinéma libanais de ses conventions et à proposer une vision érotique originale, tandis que d'autres estiment que le scénario est trop flou et que le film s'enlise dans l'ennui. La performance de Melvil Poupaud est souvent citée comme un point fort, mais même son charisme ne suffit pas à sauver le film de son manque de rythme et de sa tendance à la répétition. L'atmosphère du film, avec ses scènes de sexe édulcorées et ses séquelles de guerre civile peu explorées, laisse certains spectateurs perplexes. Les critiques soulignent également le contraste avec d'autres films libanais, comme "Caramel", qui ont su toucher le public de manière plus universelle. Dans l'ensemble, le film semble diviser les opinions, certains y voyant une œuvre attachante mais imperfectible, tandis que d'autres le qualifient de "film creux" ou de "catastrophe".