Le Sabre du mal
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Le Sabre du mal

Japon 1860. Les samouraïs savent que leur caste va bientôt disparaître. Certains, comme Shimada, se concentrent sur l'enseignement de la " voie du sabre ". D'autres intriguent entre partisans de l'Empereur et nostalgiques du Shogun. Les autres se replient sur eux-mêmes, refusant la réalité, et se réfugient dans l'ultra-violence, le nihilisme absolu. C'est le cas du maître dévoyé Ryunosuke Tsukue. Sa botte secrète, la garde " Silence et Regard calme " le transforme en sabreur invincible. Tsukue assassine froidement le grand-père de la douce Omatsu. Lorsqu'il donne son accord pour un match d'exhibition dans son ancienne école d'escrime, la femme de son adversaire, connaissant sa réputation de guerrier imbattable et sanguinaire, le supplie de perdre délibérément le combat, offrant sa vertu en compensation. Ryunosuke accepte son offre mais tue le mari pendant le match...

GENRES : Action, Drame

Film de 1966

Durée : 1h 55min

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Public
star

8.4

Résumé critique

🎬 Regards sur Le Sabre du mal

Le film "Le Sabre du mal" est une œuvre complexe et fascinante qui explore les thèmes de la violence, du nihilisme et de la décadence dans le Japon féodal de 1860. Les 30 premières minutes du film sont particulièrement marquantes, avec une belle photographie en noir et blanc et une mise en scène inspirée, notamment lors d'un intense duel quasi-statique et d'un règlement de compte en forêt filmé en plan-séquence. Cependant, le reste du film souffre d'une intrigue peu engageante, avec des personnages secondaires peu utiles et des sous-intrigues non résolues, ce qui rend le récit difficile à suivre. Le personnage principal, Ryunosuke, est un samouraï sans états d'âme, habité par une cruauté démoniaque, et son parcours est à la fois fascinant et terrifiant. La performance de Tatsuya Nakadai est magistrale, et les scènes de combat sont époustouflantes, notamment la rixe sous la neige et la boucherie finale. Malgré quelques longueurs et une fin abrupte, le film est globalement beau et bien réalisé, avec une belle utilisation des clairs-obscurs et des décors. Les amateurs de chambara et de cinéma japonais seront probablement conquis par cette œuvre, mais les spectateurs occidentaux pourraient trouver le rythme un peu lent et la fin décevante.

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