La collaboration entre Arte et Bruno Dumont donne naissance à une série, Coincoin et les Z'inhumains, qui est à la fois une suite de P'tit Quinquin et une exploration de la comédie absurde. Dumont exploite le registre comique pour créer un plaisir immédiat chez le spectateur, tout en abordant des thèmes tels que l'homosexualité, les migrants, le racisme et la pédophilie, sans jamais tomber dans la moralisation ou la lourdeur. La série est caractérisée par une absurdité qui lui confère une originalité indéniable, avec des personnages qui se dédoubleront, créant une confusion entre les originaux et les copies. Le réalisateur utilise le langage pour explorer les thèmes centraux de la saison, tels que la nature humaine et la duplicité, et crée un climat de tension et de dérangement grâce à des scènes qui peuvent sembler choquantes ou inquiétantes. La dernière partie de la série est marquée par une célébration inattendue, joyeuse et mortifère, qui met sur un pied d'égalité les personnages réunis de P'tit Quinquin et de Coincoin. La série est un exemple de l'ambition de Dumont de ne pas se répéter et de toujours explorer de nouvelles voies, même si cela peut dérouter ou choquer certains spectateurs. Globalement, Coincoin et les Z'inhumains est une série qui séduira ceux qui apprécient l'humour décalé et la provocation, mais qui risque de dérouter ou de choquer ceux qui préfèrent des récits plus conventionnels.