Eté précoce
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Eté précoce

Dans le Tokyo d’après-guerre, un couple âgé vit avec ses deux enfants, sa belle-fille et leurs petits-enfants. À presque 30 ans, Noriko, leur fille, ne souhaite toujours pas se marier et préfère vivre libre et travailler. Lorsque son patron lui propose d’épouser un jeune homme aisé, la jeune femme refuse, préférant choisir elle-même son futur mari…

GENRES : Comédie dramatique

Film de 1951

Durée : 2h 05min

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Public
star

8.4

Résumé critique

🎬 Regards sur Eté précoce

Le film "Été précoce" d'Ozu est une œuvre majeure qui brosse un portrait touchant et nuancé de la vie familiale japonaise dans les années 1950. La thématique du mariage et de la liberté individuelle est abordée avec une grande sensibilité, notamment à travers le personnage de Noriko, une jeune femme de 28 ans qui tarde à se marier, interprétée avec une grande justesse par Setsuko Hara. La mise en scène d'Ozu, caractérisée par ses plans fixes et ses cadrages soignés, crée une atmosphère intime et contemplative qui permet de sonder les profondeurs de l'âme humaine. Les relations entre les personnages, notamment entre les différentes générations, sont dépeintes avec une précision infinie, mettant en lumière les tensions et les conflits qui surgissent lors des changements sociaux et culturels. Le film est une leçon de vie sur la jeunesse, le temps qui passe et les choix qui nous sont propres, et il demeure une œuvre classique et intemporelle qui résonne encore aujourd'hui. La finesse et la douceur de la réalisation d'Ozu, ainsi que la beauté de la photographie noir et blanc, font de "Été précoce" un film à voir et à revoir, qui continue de toucher les spectateurs par sa profondeur et sa sensibilité.

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