Afterschool, le premier film d'Antonio Campos, divise les critiques avec son ambiance sombre et sa vision désenchantée de l'adolescence. Certains louent la performance d'Ezra Miller, le charisme du personnage principal, et la capacité du film à poser des questions sérieuses sur la solitude, l'éloignement et le pouvoir de l'image. D'autres, en revanche, trouvent le film lent, lourd et ennuyeux, avec des dialogues puérils et un scénario creux. La mise en scène est considérée comme soit acide et réfléchie, soit catastrophique et pénible. Le film est comparé à des œuvres de Gus Van Sant et de Haneke, mais certains estiment qu'il ne parvient pas à atteindre le même niveau de qualité. Malgré ces critiques négatives, Afterschool est considéré par certains comme un chef-d'œuvre, un film qui explore avec intelligence et sensibilité les thèmes de l'adolescence, de la détresse et de l'humanité. Les opinions sont donc partagées, mais il est clair que le film est une œuvre complexe et provocatrice qui mérite d'être discutée et analysée.