Le Temps qu'il reste

Résumé critique

🎬 Regards sur Le Temps qu'il reste

Le film "Le temps qu'il reste" d'Elia Suleiman évoque la vie à Nazareth, en Palestine sous occupation israélienne, de 1948 à nos jours, à travers les yeux du réalisateur lui-même, qui raconte l'histoire de sa famille et de sa propre enfance. Le film oscille entre des moments dramatiques et des scènes burlesques, avec une mise en scène originale qui mélange des plans fixes et des personnages inexpressifs, rappelant le style du finlandais Aki Kaurismaki. La démarche du cinéaste est de dénoncer l'occupation israélienne avec humour et légèreté, sans prendre parti de manière explicite, mais en laissant transparaître la douleur et la résignation de la condition palestinienne. Le film est une chronique poétique et mélancolique de la vie d'une famille palestinienne, avec des moments émouvants et des scènes absurdes, qui soulignent l'absurdité du conflit et la résilience des Palestiniens face à l'occupation. Avec sa photographie simple et pure, son humour tatiesque et ses plans chorégraphiés, le film est un regard unique et déroutant sur une région en proie à la violence et à la peur, mais aussi à la beauté et à la poésie.

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