"Quelques heures de printemps" est un film poignant qui aborde avec sensibilité et authenticité un sujet délicat, celui de la fin de vie et de l'euthanasie. La relation tendue entre une mère, jouée par Hélène Vincent, et son fils, incarné par Vincent Lindon, sortant de prison, est au cœur du récit. Leur incapacité à communiquer et à exprimer leurs sentiments crée une tension palpable, qui atteint des sommets de violence psychologique. Les acteurs livrent des performances remarquables, capturant avec justesse les émotions et les silences qui caractérisent leur relation. Le film, réaliste et sans fioritures, s'intéresse à la complexité de l'humain et à la difficulté de dire "je t'aime" aux proches. La fin, émouvante et bouleversante, met en lumière les regrets et les sentiments enfouis qui peuvent caractériser les relations familiales. Malgré une certaine lenteur, le film est un chef-d'œuvre qui explore avec profondeur et délicatesse des thèmes universels.