Il était une fois en Anatolie, un film turc réalisé par Nuri Bilge Ceylan, est une œuvre cinématographique complexe et polysémique qui divise les critiques. D'un côté, certains louent sa beauté visuelle, ses paysages nocturnes éclairés par les phares des véhicules, et son exploration profonde de la condition humaine, de la souffrance et du mal. Le film est décrit comme un récit hiératique et mystérieux, une parabole sur la quête de vérité et la déréliction de l'humanité. Les personnages, bien travaillés et crédibles, sont perdus dans les grands espaces de l'Anatolie, et leur errance est métaphorique de la recherche de sens et de vérité. D'un autre côté, d'autres critiques trouvent le film ennuyeux, trop long et lent, avec des dialogues inintéressants et un manque de contexte. Certains regrettent que le film se clot sur une intrigue psychologique inutile et pesante, tandis que d'autres estiment que c'est un film d'une grande richesse, qui mêle trivialité et profondeur, et qui explore les zones d'ombre de l'âme humaine. En somme, Il était une fois en Anatolie est un film qui nécessite une attention et une patience particulières, mais qui peut récompenser ceux qui sont prêts à s'immerger dans son univers contemplatif et philosophique.