Le dernier opus de la saga érotico-nanardesque de Russ Meyer, "UltraVixens", marque un essoufflement net du cinéma du réalisateur, avec un scénario qui manque de l'esprit anticonformiste et provocateur de ses prédécesseurs. Les scènes de sexe, qui durent souvent trop longtemps, se résument à des gros plans sur les sexes et les poitrines charnues des héroïnes, tandis que l'humour est réduit à quelques gags bas de plafond sans pertinence. Seul le personnage de Eufaula Roop réussit à rendre certaines situations amusantes, grâce à l'amalgame entre son discours religieux et son activité sexuelle exacerbée. Les actrices, dont Kitten Natividad, sont des créatures démesurément plantureuses qui raviront les amateurs de grosses poitrines, mais le film dans son ensemble est considéré comme une déception, voire un navet, avec une critique de la religion qui est maladroite et des allusions homophobes qui sont inacceptables. Malgré tout, "UltraVixens"保uvre un côté loufoque et déjanté qui peut amuser les spectateurs, notamment ceux qui apprécient les films de série B des années 70, avec leurs femmes aux poitrines généreuses et leurs scénarios cocasses. Cependant, il est important de noter que le film est répétitif et parfois insupportable, avec des cris de jouissance perpétuels qui finissent par lasser. En somme, "UltraVixens" est un film qui divise les critiques, certains le considérant comme un chef-d'œuvre de la série B, d'autres comme un mauvais film qui ne mérite pas d'être regardé.