Le film "Une femme douce" de Robert Bresson est une œuvre qui divise les opinions. Certains louent la beauté de la photographie et la présence de Dominique Sanda, tandis que d'autres critiquent la lenteur et la raideur de la mise en scène. Le style de Bresson, caractérisé par des acteurs non professionnels et des dialogues minimalistes, peut être perçu comme austère et hermétique. L'histoire, inspirée de la nouvelle de Dostoïevski, est jugée ennuyeuse et convenue par certains, tandis que d'autres apprécient la réflexion sur la mort et la vie qui y est proposée. La critique principale concerne la difficulté de s'identifier aux personnages et de suivre l'intrigue, ce qui peut rendre le film difficile à apprécier. Malgré cela, le film reste une œuvre intéressante qui offre une réflexion profonde sur l'existentialisme et la condition humaine, même si elle ne convainc pas tout le monde. Les amateurs de Bresson y retrouveront certains de ses thèmes de prédilection, tels que la solitude et la recherche de sens, tandis que les autres pourraient trouver le film trop long et trop hermétique.