Deux ou trois choses que je sais d'elle

Le film "Deux ou trois choses que je sais d'elle" de Jean-Luc Godard est une œuvre complexe et expérimentale qui reflète la transformation de la société française dans les années 1960. À travers une critique de la consommation et du capitalisme, Godard présente un portrait de la banlieue parisienne en pleine mutation, avec ses grands ensembles urbains et ses nouveaux habitants. Le film est caractérisé par une narration déstructurée, des dialogues abscons et une voix off qui chuchote des réflexions sur la vie quotidienne, la guerre du Vietnam et la relation entre l'image et le langage. Certains spectateurs trouveront le film pénible à regarder en raison de son manque de clarté et de sa prétention, tandis que d'autres apprécieront sa richesse et sa profondeur, ainsi que la beauté de ses images et de ses actrices, notamment Marina Vlady. Le film est une œuvre typique de Godard, avec ses marottes telles que la juxtaposition d'images, la critique du capitalisme et la voix off, mais il peut également sembler désorganisé et difficile à suivre. Néanmoins, il reste un film important qui reflète l'esprit de son époque et les combats de son auteur, et qui conserve une certaine beauté et une certaine pertinence aujourd'hui.