Ce film, tourné en 1988 par Jean-Claude Brisseau, dépeint une vision sombre et sans concession de la vie dans les banlieues françaises. L'histoire suit Bruno, un jeune garçon de 13 ans, qui vit dans un environnement marqué par la violence, la désolation et la désespérance. Le film est caractérisé par une mise en scène parfois surréaliste et symbolique, avec des scènes oniriques qui contrastent avec la dure réalité de la vie dans les cités. Certains spectateurs trouvent le film bouleversant et poignant, notamment en raison de la performance de Bruno Cremer dans le rôle d'un père violent et cynique, tandis que d'autres estiment que le film est démodé, ennuyeux ou même choquant en raison de sa représentation de la violence et de la misère sociale. Le réalisateur, qui a lui-même été enseignant en banlieue, semble vouloir dénoncer l'échec du système scolaire et la désintégration de la famille, mais certains spectateurs trouvent que le film manque de finesse et de crédibilité. Néanmoins, le film reste un témoignage émouvant de la vie dans les banlieues des années 80 et de la perte d'innocence de la jeunesse dans un environnement hostile.