Ma note

Le Criminel

Peu de temps après la Seconde Guerre mondiale, l’inspecteur Wilson traque les criminels de guerre nazis réfugiés aux États-Unis. S’il facilite l’évasion de l’un d’eux, autrefois commandant d’un camp d’extermination, il espère de cette manière remonter jusqu’à son ancien supérieur, Franz Kindler, l’un des instigateurs de la Solution Finale. Son plan fonctionne si bien qu’il découvre que Kindler vit désormais à Harper, une localité du Connecticut. Apprécié de tous, y compris des élèves de l’établissement où il enseigne, l’exilé se prépare même à épouser Mary, fille du respectable juge Longstreet…

DE : Orson Welles

AVEC : Orson Welles , Edward G. Robinson , Loretta Young

GENRES : Policier, Drame, Thriller

Film de 1946

Durée : 1h 35min

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Presse

Public

7.6

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Résumé critique

🎬 Regards sur Le Criminel

Ce film noir psychologique réalisé par Orson Welles en 1946, bien que ne faisant pas partie de ses œuvres les plus personnelles, offre une intrigue intéressante et un scénario solide, même si celui-ci est parfois improbable et manque de crédibilité. La mise en scène est maîtrisée et la photographie est élégante, avec des éclairages somptueux et des gros plans sur les visages très soignés. Orson Welles, dans le rôle d'un criminel de guerre nazi, est convaincant et apporte une certaine profondeur à son personnage, tandis que l'acteur Edward G. Robinson offre une interprétation flegme et roublarde. Le film possède également une certaine valeur historique, abordant le sujet sensible de la traque des nazis après la Seconde Guerre mondiale, et propose des scènes mémorables, notamment la finale, qui restent dans l'esprit du spectateur. Malgré quelques longueurs et des éléments de l'histoire qui pourraient être améliorés, ce film noir reste un classique hollywoodien qui vaut la peine d'être vu, notamment pour les amateurs de thriller et de cinéma historique. La qualité de la réalisation et la justesse des acteurs font de ce film un exemple notable du genre, même si Welles n'y apporte pas tout son génie.

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