Le dernier film d'Henri-Georges Clouzot, "La Prisonnière", est une œuvre complexe et dérangeante qui explore les thèmes de la soumission, du voyeurisme et de la perversion. Le film met en scène un photographe amateur de femmes enchaînées, joué par Laurent Terzieff, qui exerce un pouvoir de domination sur ses modèles, et une jeune femme, jouée par Elisabeth Wiener, qui se laisse séduire par ce jeu de soumission. La réalisation de Clouzot est à la fois visuellement époustouflante et déstabilisante, avec des scènes psychédéliques et des images kinesthésiques qui reflètent l'obsession du personnage principal pour la soumission et le dégoût. Le film est considéré comme un chef-d'œuvre de la Nouvelle Vague française, mais il a également été critiqué pour son côté érotique et son exploration de la perversion. Les acteurs sont très bons, notamment Laurent Terzieff et Elisabeth Wiener, qui donnent des performances convaincantes dans des rôles difficiles. Le film est une réflexion sur la relation entre le pouvoir et la soumission, et sur la façon dont les individus peuvent se laisser séduire par des jeux de domination et de soumission. C'est une œuvre qui continue de déranger et de fasciner les spectateurs, même après de nombreuses années.