La Classe ouvrière va au paradis
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La Classe ouvrière va au paradis

Lulù Massa est ouvrier modèle : son rendement est cité en exemple par son patron. Les autres travailleurs ne voient pas d'un bon œil ces cadences infernales, et il est détesté de ses collègues dont il méprise les revendications. Bercé par les rêves de la société de consommation Lulù réalise parfois la vanité de la vie qu'il s'impose. Alors qu'il se coupe un doigt accidentellement, les autres ouvriers, par solidarité, se mettent en grève...

GENRES : Drame

Film de 1971

Durée : 2h 05min

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7.4

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SVOD

Résumé critique

🎬 Regards sur La Classe ouvrière va au paradis

La Classe ouvrière va au paradis, réalisé par Elio Petri, est un film d'une grande intensité qui explore la condition des ouvriers dans l'Italie des années 1970. Le film met en scène Gian Maria Volonté, qui incarne un ouvrier modèle qui, suite à un accident de travail, commence à remettre en question sa situation et celle de ses camarades. La réalisation est marquée par un réalisme cru et une critique virulente de la société capitaliste, qui exploitation les ouvriers sans leur offrir de réelles perspectives d'avenir. La bande-son d'Ennio Morricone accompagne parfaitement le film, qui est également caractérisé par un montage répétitif des scènes quotidiennes de l'ouvrier et un parallèle avec l'asile où sont soignés les hommes qui se sont tués à la tâche. Le film est une satire sociale qui ne prend pas de gants pour dénoncer les injustices et les contradictions de la société italienne de l'époque, mais il est également une réflexion profonde sur la condition humaine et la recherche de sens dans un monde où le travail est souvent déshumanisant. Malgré quelques longueurs et une certaine lourdeur, le film reste une œuvre importante et actuelle qui conserve toute son actualité aujourd'hui.

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