"Une semaine et un jour" est un film israélien qui aborde avec sensibilité et humour la thématique du deuil, plus précisément la période qui suit la semaine de deuil traditionnelle juive, appelée Shiv'ah. Le film suit un couple, Vicky et Eyal, qui vient de perdre son fils unique de 25 ans, et explore les difficultés qu'ils rencontrent pour reprendre une vie normale. Alors que Vicky semble prête à reprendre son travail et son routine, Eyal sombre dans une sorte de régression, fumant de l'herbe et faisant des bêtises avec le fils de leurs voisins. Le film trouve un équilibre délicat entre la gravité du sujet et une touche d'humour, sans jamais sombrer dans le larmoiement. Les acteurs principaux offrent des performances touchantes et attachantes, notamment Shai Avivi dans le rôle d'Eyal. Le réalisateur, Asaph Polonsky, signe ici son premier long-métrage avec une force naturelle et une économie des mots, créant un film subtil et délicat qui transmet une lumière revigorante et réconfortante. Malgré quelques éléments qui pourraient sembler étranges ou limités, le film réussit à surprendre et à émouvoir, offre des scènes inédites et une vision novatrice sur le thème de la gestion du deuil. En fin de compte, "Une semaine et un jour" est un film poignant et drôle, qui explore avec humanité et sensibilité les複ications de la perte et du deuil.