Le film "Je danserai si je veux" de la cinéaste palestinienne Maysaloun Hamoud dresse le portrait de trois jeunes femmes arabes vivant à Tel Aviv, aux prises avec les traditions patriarcales et les contraintes de leur société. Malgré un sujet intéressant, le film souffre d'une écriture convenue et d'un scénario prévisible, ce qui nuit à l'émotion et à la profondeur des personnages. Cependant, les trois actrices principales campent bien leurs rôles et leur solidarité est palpable. Le film aborde des thèmes forts, tels que l'émancipation des femmes et la liberté individuelle, mais sa réalisation est parfois lourde et répétitive. Néanmoins, le film est émouvant et révoltant, et les images des trois femmes continuent à accompagner le spectateur longtemps après la fin de la projection. Le courage du propos et l'énergie communicative du film font de "Je danserai si je veux" un film à voir, malgré ses défauts, car il offre une vision rare et poignante de la vie de trois jeunes palestiniennes en quête de liberté et d'émancipation.