Le thriller espagnol "Le silence de la ville blanche" déçoit malgré ses éléments prometteurs, avec un scénario qui se perd dans un imbroglio de situations et de personnages improbables, et des acteurs qui peinent à convaincre. L'histoire, qui tourne autour d'un serial killer cruel et d'une enquête menée par un couple d'inspecteurs, est gâchée par une révélation trop rapide de l'identité du tueur, ce qui enlève tout suspense à l'intrigue. Les personnages, notamment le flic traumatisé par son passé, manquent de profondeur et d'empathie, et les scènes de meurtre, bien que sadiques, ne parviennent pas à créer une réelle angoisse. Le film, qui ressemble à un mélange de "Le silence des agneaux" et de "Saw", est finalement un thriller médiocre, raté et trop mal ficelé, avec des longueurs et des révélations qui surgissent de manière arbitraire, laissant le spectateur perplexe et insatisfait. Seuls les paysages ruraux et les prises de vue nocturnes de la ville de Vitoria-Gasteiz offrent un certain intérêt, mais cela ne suffit pas à sauver le film de sa médiocrité.