La Sentinelle, premier long-métrage d'Arnaud Desplechin, est un film complexe et énigmatique qui divise les opinions. Certains trouvent le film arrogant et cuistre, avec un jeu d'acteurs lamentable, tandis que d'autres apprécient son mélange subtil de genres, son suspense léger et son atmosphère pesante. L'histoire, centrée sur un étudiant en médecine qui découvre une tête réduite dans sa valise, est qualifiée par certains de ridicule et dépourvue d'intérêt, tandis que d'autres la trouvent fascinante et captivante. La réalisation de Desplechin est louée pour sa virtuosité et son efficacité, mais certains spectateurs se sentent déroutés par l'opacité du film et le manque d'explications. Malgré ces divergences, La Sentinelle est considérée comme une œuvre originale et singulière, qui reflète les obsessions de son auteur pour la mort, l'oubli et le cynisme. Le film nécessite une attention soutenue et une certaine ouverture d'esprit pour être apprécié, mais il offre une expérience cinématographique unique et troublante à ceux qui sont prêts à s'y engager.