K contraire, le premier film de Sarah Marx, aborde avec justesse les thèmes de la dépression, de la réinsertion et de la drogue, notamment la kétamine, qui joue un rôle central dans l'intrigue. Le film suit le parcours d'un jeune homme, Ulysse, joué par Sandor Funtek, qui tente de se réinsérer dans la société après une peine de prison, tout en gérant la dépression de sa mère, interprétée par Sandrine Bonnaire. Les acteurs, dont Alexis Manenti, offrent des performances convaincantes, mais le film peine à atteindre une véritable émotion due à sa brièveté et à une réalisation parfois bancale. Le scénario, bien que prometteur, manque de fluidité et de profondeur psychologique, ce qui empêche le spectateur de s'attacher pleinement aux personnages. Malgré ces limites, le film conserve un certain impact et une authenticité, grâce à la sobriété de la mise en scène et à la justesse des interprétations. Dans l'ensemble, K contraire est un premier film honorable, qui laisse entrevoir le potentiel de sa réalisatrice, mais qui aurait pourrait gagner en ampleur et en émotion avec un développement plus approfondi de ses thèmes et de ses personnages.