Le film "Un, deux, trois, soleil" de Bertrand Blier est une œuvre complexe et déconcertante qui divise les opinions. D'une part, certains critiques louent la poésie surréaliste et la sincérité du film, qui aborde des thèmes tels que la pauvreté, la violence et l'amour dans les banlieues de Marseille. La performance d'Anouk Grinberg, qui joue le rôle principal, est également saluée pour sa justesse et sa force. La musique de Khaled, qui a valu au film un César, ajoute une touche de authenticité et de chaleur à l'histoire. D'autre part, d'autres critiques estiment que le film est incohérent, décousu et parfois lourd, avec des personnages et des situations qui semblent être des clichés. La mise en scène de Blier est jugée trop provocatrice et artificielle, ce qui nuit à la crédibilité du récit. Malgré ces divergences, il est évident que "Un, deux, trois, soleil" est un film qui laisse une marque, qu'il soit apprécié pour son originalité et son ambition ou critiqué pour ses défaillances.