Le film "La femme la plus assassinée du monde" présente un sujet original et fascinant, celui du théâtre du Grand Guignol, où l'actrice Paula Maxa se faisait assassiner plusieurs fois par soir. Malgré cela, le film peine à exploiter pleinement son potentiel en raison d'un scénario faiblard et d'une direction d'acteurs parfois décevante. Le réalisateur, Franck Ribière, propose un récit qui s'égare entre la vie dans le théâtre, la relation avec un journaliste et une intrigue policière qui intervient trop tard, ce qui donne un résultat inabouti. Les acteurs, notamment Anna Mouglalis, font preuve de talent, mais la faiblesse du scénario et la lenteur du rythme font que le film peut sembler long et mou. Cependant, l'atmosphère envoûtante du Paris révolu et la reconstitution de l'ambiance de la salle de spectacle sont des points forts du film, même si la fin peut laisser le spectateur perplexe. Au final, le film constitue une vision intéressante, mais qui aurait mérité une réalisation plus rythmée et un scénario plus solide pour rendre justice à ce sujet passionnant.