Le film "Les Magnétiques" de Vincent Maël Cardona est une œuvre difficile à caractériser, qui oscille entre comédie sociale, tranche de vie et chronique d'une époque révolue. Réalisé de façon conventionnelle, mais avec une bande originale sympathique qui évoque la fin du punk et le début de la new wave, le film est principalement handicapé par un scénario léger et dépourvu de profondeur. L'histoire suit Philippe, un jeune homme qui grandit dans l'ombre de son frère charismatique et séducteur, et qui trouve sa voie à travers la musique et la radio pirate. Malgré une immersion parfaite dans les années 80 et de belles scènes, notamment celles où le personnage principal manipule des bandes et utilise le larsen des micros pour créer un sound design novateur, le film peine à passionner réellement et à attacher le spectateur à son personnage principal. Les acteurs, dont Thimotée Robart et Joseph Olivennes, offrent de bonnes interprétations, mais le film dans son ensemble manque de cohésion et de direction, laissant le spectateur perplexe et insatisfait. Certains spectateurs ont apprécié l'atmosphère nostalgique et la beauté de certaines scènes, mais d'autres ont trouvé le film ennuyeux, glauque et dépourvu d'intérêt. En fin de compte, "Les Magnétiques" est un film qui se cherche sans jamais vraiment se trouver, et qui ne parvient pas à exploiter pleinement son sujet et son contexte.