Le film "La Femme des steppes, le flic et l'œuf" est une œuvre contemplative qui plonge le spectateur dans l'immensité des steppes mongoles. La photographie, signée Aymerick Pilarski, est somptueuse et constitue l'un des principaux atouts du film, capturant avec brio la beauté des paysages et la vie quotidienne des nomades. L'histoire, qui commence comme une enquête policière, se transforme rapidement en une réflexion sur le cycle de la vie et de la mort, le rapport entre l'homme et la nature, et les désirs des personnages. Le film est ponctué de moments de poésie et de comédie, mais son rythme lent et ses longs plans fixes peuvent rendre le visionnage difficile pour certains spectateurs. Les personnages, notamment la bergère jouée par Dulamjav Enkhtaivan, sont bien campés et ajoutent de l'épice à l'histoire. Le film est une expérience unique qui nécessite de prendre le temps et d'accepter les nombreux passages contemplatifs pour être pleinement apprécié. Malgré ses qualités, le film peut sembler trop long et trop lent pour certains, mais il offre une plongée fascinante dans la vie des nomades mongoles et la beauté de leur environnement.