Le film "After Blue" de Bertrand Mandico divise les opinions, certains le considérant comme un chef-d'œuvre visuel et une exploration réussie de l'identité, de la sexualité et de la liberté, tandis que d'autres le trouvent laid, futile et trop prétentieux. La mise en scène, les décors et les costumes sont qualifiés de kitsch et de surannés, rappelant les films de série Z des années 60 ou les œuvres de Jean Rollin, mais avec une esthétique plus personnelle et une sensualité crasseuse. Le scénario est souvent jugé incompréhensible, avec des dialogues insipides et des effets spéciaux douteux, certains trouvant que le film ressemble à un prétexte pour montrer des scènes érotiques ou sensuelles. Cependant, d'autres apprécient la beauté visuelle du film, son humour déjanté et son univers féminin et expérimental, qui rappelle les années Métal Hurlant ou les œuvres de Richard Corben. Le film semble être une expérience sensorielle unique, qui peut laisser les spectateurs partagés entre la sidération et l'agacement, mais qui marque durablement la rétine avec ses images puissantes et troublantes.