Le film "Une jeune fille qui va bien" de Sandrine Kiberlain divise les critiques par son approche originale de la période de l'Occupation à Paris en 1942. Certains apprécient la façon dont le réalisateur choisit de ne pas montrer les signes ostentatoires de l'occupation nazie, créant ainsi une atmosphère intemporelle et contemporaine, tandis que d'autres trouvent cette approche irréaliste et déconnectée de la dure réalité historique. Les critiques soulignent également les anachronismes nombreux, tels que les coiffures, les costumes et la musique, qui semblent sortir d'un contexte des années 80 plutôt que de la France occupée. Le personnage principal, Irène, jouée par Rebecca Marder, est souvent décrit comme insouciante et déconnectée du danger qui la menace, ce qui peut paraître déroutant et peu crédible. Certaines scènes, comme les répétitions de théâtre, sont jugées longues et répétitives, contribuant à un rythme lent et parfois ennuyeux. Cependant, la plupart des critiques s'accordent pour souligner le charme et le talent de l'actrice principale, ainsi que la grand-mère, interprétée avec brio. La fin du film, bien que poignante et émouvante, ne suffit pas toujours à compenser les longueurs et les incohérences du récit. Dans l'ensemble, les critiques sont partagées entre ceux qui apprécient l'audace et la sensibilité du film, et ceux qui le trouvent manquant de profondeur, d'authenticité historique et de rythme.