"Au travers des oliviers" est un film poétique et intelligent qui explore les frontières entre la réalité et la fiction, notamment à travers le tournage d'un film dans le film. Ce troisième volet de la trilogie de Koker, initiée par "Où est la maison de mon ami" et poursuivie avec "Et la vie continue", offre une réflexion profonde sur le cinéma et sa capacité à capturer la vie. Le film est une comédie touchante qui suit les tentatives d'un jeune acteur pour séduire sa partenaire de scène, tandis que le réalisateur cherche à capturer la perfection de la scène. Les plans statiques et les longues séquences créent une atmosphère intimiste et simple, mais riche en émotions et en intelligence. Le film est également une réflexion sur la société iranienne, avec des personnages profondément humains et une histoire d'amour qui se déroule dans un contexte de deuil et de reconstruction après un tremblement de terre. Le dernier plan, d'une beauté émouvante, montre la poursuite désespérée de l'amour et de la connexion humaine, laissant le spectateur avec une impression durable et une admiration pour la maîtrise de Kiarostami.