Ce film, "Quitter la nuit", aborde avec justesse et subtilité le sujet délicat du viol et du consentement, permettant au spectateur de réfléchir sur les zones grises qui entourent ces questions. Le début est particulièrement prenant, avec une mise en scène tendue et anxiogène qui captive l'attention. Les acteurs offrent des performances convaincantes, notamment dans l'interprétation de personnages complexes et ambigus, tels que la victime, l'agresseur et l'opératrice de police secours. La réalisation de Delphine Girard est soignée, avec un montage serré qui navigue habilement entre les différents points de vue et les événements qui se déroulent sur une période de deux ans. Le film pose des questions importantes sur la justice, la culpabilité et les traumatismes intérieurs, sans offrir de réponses faciles, ce qui en fait une œuvre captivante et stimulante. Bien que certaines parties du film puissent sembler un peu longues et lentes, l'ensemble reste un drame judiciaire et psychologique convaincant qui explore les conséquences d'un viol et les répercussions sur les personnages impliqués.