Le premier film de Catherine Breillat, "Une Vraie Jeune Fille", est un long-métrage qui explore les premiers désirs sexuels d'une jeune fille de 17 ans dans la France rurale des années 70. Le film est caractérisé par son style réaliste et son audace, qui peuvent choquer, notamment en raison de scènes érotiques osées pour l'époque. Les Landes servent de décor à cette histoire, où la jeune héroïne se promène en petite tenue, à la recherche de l'amour et de la découverte de sa sexualité. Le film est également marqué par une certaine lenteur et une rareté de dialogues, ce qui peut le rendre peu accessible au public. Les critiques sont partagées, certains louant la féminité et la force de la jeune protagoniste, tandis que d'autres considèrent le film comme ennuyeux, laid ou excessivement provocateur. Les scènes de sexe, qui ne montrent pas de rapports sexuels, sont parfois jugées choquantes ou inutiles, mais elles font partie de la démarche de la réalisatrice, qui cherche à montrer la réalité de la découverte de la sexualité. Le film est considéré comme un objet cinématographique irrévérencieux, mais son intérêt est limité, et il est réservé à un public averti.