Le film "Une Vraie Jeune Fille" de Catherine Breillat est une œuvre qui divise les spectateurs, certains le qualifiant de bouleversant et de sensuel, tandis que d'autres le trouvent ridicule et ennuyeux. Le film présente une vision dérangeante et obsessionnelle de l'éveil des sens et des fantasmes d'une jeune adolescente, avec des scènes érotiques et des images de sexe qui étaient considérées comme osées pour l'époque. Le réalisme du film est souligné par la représentation de la France rurale des années 70 et les thèmes de la découverte du désir et de la sexualité. Cependant, le style et l'audace du film sont considérés comme appartenant à une époque révolue, et les acteurs ne sont pas exceptionnels. Le film est plutôt considéré comme une œuvre d'essai, intéressante mais pas passionnante, qui explore les thématiques de la sensualité et de la sexualité féminine de manière originale, mais pas toujours convaincante. La présence de Charlotte Alexandra et d'Hiram Keller dans le film est notée, mais le manque d'esthétisme et de sensualité est déploré. Dans l'ensemble, le film est vu comme un objet cinématographique irrévérencieux qui explore les limites du désir et de la sexualité, mais qui n'est pas nécessairement agréable à regarder.