Les Compagnons de la Marguerite
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Les Compagnons de la Marguerite

Restaurateur de manuscrits à la Bibliothèque nationale et profondément malheureux en ménage, Jean-Louis Matouzec, dit "Matou" (Claude Rich), rêve de divorcer pour trouver une âme sœur espérant du mariage les mêmes choses que lui : de l'amour et du plaisir. Sa femme ne s'intéresse qu'à la télé et apprécie, elle, la sécurité de leur morne vie conjugale. Aidé d'un complice de la "BN" (Roland Dubillard), "Matou" décide de mettre à profit son expertise professionnelle pour changer de destin : s'il trouve un couple mal assorti prêt à l’échange, il pourra maquiller les registres d'état civil pour procéder sans coût ni délai au double remariage. Lorsqu'il se rend au rendez-vous fixé aux candidats, censés porter une marguerite à la boutonnière, "Matou" n'y trouve que l'inspecteur Maurice Leloup (Francis Blanche). Lui-même marié à une charmante jeune femme qu'il traite en domestique, le policier a flairé dans cette petite annonce suspecte l'espoir d'une promotion au sein de sa brigade des "us et coutumes".

GENRES : Comédie

Film de 1967

Durée : 1h 30min

Playlist

Public
star

7.2

Résumé critique

🎬 Regards sur Les Compagnons de la Marguerite

Les Compagnons de la Marguerite est une comédie satirique qui se distingue par son ton léger et son humour burlesque, réalisée par Jean-Pierre Mocky en 1967. L'histoire suit un faussaire de génie, Jean-Louis Matouzec, joué par Claude Rich, qui utilise ses talents pour modifier les registres de l'état civil et permettre à des couples de se séparer sans passer par le divorce. Cette farce bien écrite et bien jouée par une brochette d'acteurs talentueux, dont Francis Blanche et Michel Serrault, dénonce avec ironie les contraintes administratives et les conventions sociales de l'époque. Le film prône la liberté et l'amour, tout en critiquant les carcans de la société, avec une musique gaie et des scènes comiques qui font mouche. Malgré quelques maladresses techniques et un scénario qui a peut-être un peu vieilli, le film reste très plaisant à regarder et constitue une bonne critique de la société de l'époque, avec un casting savoureux et une réalisation efficace. Cette comédie iconoclaste et libertaire est un bon exemple du style de Mocky, qui se démarque par son originalité et son esprit satirique.

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