La suite des aventures d'Angélique, incarnée par Michèle Mercier, est moins convaincante que le premier opus, avec un scénario incohérent et désordonné qui saute d'une péripétie à l'autre sans grandes explications. Le personnage d'Angélique, bien que toujours aussi lumineuse et captivante, se retrouve à alterner les métiers, les statuts sociaux et les romances avec une rapidité déconcertante, ce qui nuit à la crédibilité de son histoire. Les bagarres et les scènes d'action manquent de réalisme, et les anachronismes, tels que la mention du Père Noël au 17ème siècle, sont plus amusants que crédibles. Le film, réalisé par Bernard Borderie, peine à recréer la magie du premier opus, malgré la présence de nombreux acteurs talentueux, dont Jean Rochefort et Jean-Louis Trintignant. Globalement, cette suite est jugée inférieure au premier film, avec une construction narrative peu travaillée et des ellipses maladroites qui font du tort à la cohérence de l'histoire.