Le film "Depuis qu'Otar est parti" de Julie Bertuccelli présente une chronique familiale touchante et intime, centrée sur trois générations de femmes géorgiennes : la grand-mère Eka, la mère Marina et la petite-fille Ada. L'histoire se déroule dans une Géorgie post-communiste, où la famille francophile est marquée par la décadence et la difficulté. Le fils Otar, parti en France pour travailler, meurt sur un chantier, mais sa famille décide de cacher la nouvelle à la grand-mère pour lui éviter un grand chagrin. Le film explore les thèmes de la perte, de la survie et de l'amour familial, avec une mise en scène feutrée et intimiste, qui met en valeur les performances des actrices. Malgré un rythme parfois lent, le film est émouvant et authentique, offrant un portrait poignant de trois femmes liées par leur amour pour Otar. La réalisatrice Julie Bertuccelli démontre une grande sensibilité et une attention aux détails, ce qui rend le film un petit bijou de cinéma, digne de ses nombreux prix et récompenses.