Valet de ferme, Antonin doit conduire le vieux cheval Ulysse aux arènes d'Arles. Ainsi en a décidé son patron. Mais Antonin refuse que l'équidé connaisse ce funeste destin, et décide donc de bifurquer vers la Camargue...
7.4
Heureux qui comme Ulysse est un film poétique et intimiste qui raconte l'histoire d'Antonin, un vieil homme joué par Fernandel, et de son cheval Ulysse, destiné à finir en monture de picador. Le film est une ode à la Provence et à la Camargue, avec des paysages magnifiques et une chanson émouvante de Georges Brassens. La relation entre Antonin et Ulysse est au cœur du film, et leur voyage ensemble est un prétexte pour réfléchir sur la vie, la solitude, la liberté et l'amitié. Fernandel offre une interprétation touchante et attachante, et son personnage est à la fois drôle et émouvant. Le film est un road-movie naturel et sobre, avec des moments de poésie et d'émotion, et il constitue un adieu sensible de Fernandel à l'écran. Malgré quelques longueurs, le film est une belle découverte, avec un fond plein d'intérêt et de force, et une forme soignée et lumineuse. C'est un film humaniste qui mélange l'humour et les larmes, et qui continue d'émouvoir les spectateurs aujourd'hui.
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