La Cité de la violence, réalisé par Sergio Sollima, débute avec une course-poursuite prenante, mais le rythme du film ne parvient pas à se maintenir, en raison d'un scénario un peu fouillis et d'un montage qui coupe et découpe de façon brutale, rendant le récit saccadé et parfois difficile à suivre. Malgré quelques élans de réussite, notamment la prestation de Charles Bronson dans le rôle d'un tueur à gages solitaire, le film s'enlise souvent dans des longueurs, et les seconds rôles, hormis Telly Savalas, ne parviennent pas vraiment à convaincre. La musique d'Ennio Morricone est cependant l'un des points forts du film, et la mise en scène de Sollima montre parfois des éclairs de talent. Cependant, l'histoire de vengeance et de trahison n'est pas toujours captivante, et le titre du film est trompeur, puisqu'il y a peu de violence et d'action. Dans l'ensemble, La Cité de la violence est un film imparfait, mais qui peut être regardé sans réel ennui, notamment pour les amateurs de Charles Bronson et de la musique de Morricone.