La série "Quelqu'un doit mourir" promet un début passionnant avec ses deux premiers épisodes qui ouvrent la voie à une intrigue captivante, notamment en abordant le sujet de l'homosexualité dans l'Espagne franquiste. Les acteurs, dont Carmen Maura, apportent une belle prestation et les décors ainsi que les costumes sont soigneusement réalisés, créant une ambiance intéressante. Cependant, le dernier épisode est souvent considéré como décevant, avec une fin précipitée et parfois absurde qui laisse le spectateur décontenancé. De nombreux critiques soulignent que le format court de la série, composée de seulement trois épisodes, est à la fois un avantage, permettant une narration directe, et un inconvénient, car il ne permet pas de développer pleinement les personnages et les sous-intrigues, aboutissant à une conclusion qui, pour certains, apparaît comme mal ficelée. Malgré cela, la série est appréciée pour son regard acéré sur la société bourgeoise de l'époque franquiste et les thèmes qu'elle aborde, tels que l'homophobie et les difficultés de l'émancipation personnelle dans un contexte répressif. Toutefois, l'opinion sur cette mini-série reste mitigée, allant d'une grande satisfaction à une déception profonde en raison de son potentiel inabouti et de son déséquilibre narratif.