"Oslo, 31 août" est un drame norvégien sobre et contemplatif qui aborde avec sensibilité et justesse des thèmes tels que la solitude, la réinsertion et le rapport à la vie. La mise en scène et la bande-son sont belles et captivantes, avec une esthétique qui rappelle parfois celle de Sofia Coppola ou de Gus Van Sant. L'acteur principal, Anders Danielsen Lie, offre une interprétation poignante et émouvante, qui rend compte de la fragilité et de la vulnérabilité de son personnage. Le film, qui suit les errances d'un jeune homme toxicomane sortant de désintoxication, est une plongée au cœur de la solitude et de la désespérance, mais sans tomber dans le pathos ou le misérabilisme. Avec une réalisation soignée et une interprétation remarquable, "Oslo, 31 août" est un film émouvant et poignant qui mérite d'être vu pour sa sincérité et sa justesse. Malgré sa lenteur et son caractère déprimant, le film est un travail maîtrisé qui explore avec finesse les questions existentielles et les difficultés de la réinsertion dans la société. La ville d'Oslo, avec sa lumière estivale, devient un personnage à part entière, qui témoigne de la beauté et de la cruauté du monde qui nous entoure.