Le film "Les Choses humaines" aborde avec intelligence et subtilité la question délicate du viol et de la notion de consentement, dans un contexte où les apparences peuvent être trompeuses et les vérités multiples. La réalisation d'Yvan Attal présente les faits de manière nuancée, sans prendre parti, laissant le spectateur libre de se forger sa propre opinion. Le procès, qui constitue la partie la plus importante du film, est une véritable réussite, avec des plaidoiries qui sont à la fois captivantes et émouvantes, et des acteurs qui livrent des performances exceptionnelles, en particulier Ben Attal et Suzanne Jouannet. Le film pose des questions essentielles sur la perception des actes, les zones grises et les ressorts psychologiques profonds des personnages, tout en évitant les facilités et les clichés. Cette œuvre cinématographique est une invitation à la réflexion, une plongée dans la complexité des relations humaines, et un hommage à la richesse et à la diversité des expériences individuelles. Elle montre avec justesse comment les gens peuvent être manipulés, comment les apparences peuvent être trompeuses et comment la vérité peut être difficile à atteindre, mais sans jamais prendre parti ou simplifier à l'excès les questions traitées. Le film est donc une œuvre remarquable, qui mérite d'être vue et réfléchie, car elle nous interpelle sur des thèmes fondamentaux de notre société actuelle.