Les galettes de Pont-Aven, réalisé par Joël Seria, est un film qui divise les opinions. D'un côté, on peut voir un hommage à la liberté et au bon vivre, avec un Jean-Pierre Marielle exceptionnel dans le rôle d'un représentant de commerce qui rêve de peinture et de femmes. Le film est porté par l'excellent jeu de Marielle, qui trouve là l'un de ses meilleurs rôles, et par les dialogues crus et les scènes érotiques qui font de ce film un objet culte. La Bretagne des années 70 y est dépeinte de manière vibrante, avec ses paysages, ses personnages et ses coutumes. Les seconds rôles, interprétés par des acteurs tels que Claude Piéplu, Bernard Fresson et Dominique Lavanant, ajoutent au charme du film. D'un autre côté, certains critiques estiment que le film est désuet, trop centré sur la libido masculine et les stéréotypes sexistes, ce qui en fait un film qui ne vieillit pas bien. Le scénario est jugé parfois léger et le film peut sembler ennuyeux, malgré la présence de scènes cultes et de dialogues mémorables. En fin de compte, Les galettes de Pont-Aven reste un film qui reflète l'esprit libertaire des années 70, avec ses qualités et ses défauts, et qui peut être apprécié pour son côté provocateur et son humour grivois, mais qui peut également être considéré comme un produit de son époque, avec tout ce que cela implique.